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02/04/2023

Se croit-elle encore en 1980 ?

Marlène SCHIAPPA 

n'a qu'un seul regret :

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31/12/2022

Le temps passe, nous avec

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06/11/2022

Tarzanide n° 540

Le coup du Père François

 

En 1936, en août 1936, les jeux olympiques furent un triomphe, pour la propagande nazie, tant par la modernité de l’installation gigantesque que par les procédés nouveaux notamment la télévision et, avant tout, l’invention de la flamme qui allait en devenir le symbole.

 

A cette occasion une cinéaste de génie réalisa un super-film qui en France fut programmé sous le titre : « Les Dieux du Stade ». La réalisatrice allemande, Leni Riefenstahl n’aurait peut-être pas été satisfaite de constater que le magazine français CINEMONDE de juillet 1938 présentait bien en couverture une photo extraite de son film mais aucun commentaire sur son œuvre. La rédaction du journal avait préféré faire l’éloge d’une « Sex bomb » : Dorothy Lamour.

 

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Au cours de ces jeux sportifs, le public s’enthousiasma particulièrement pour les épreuves de course à pied, en particulier le Marathon remporté par un coréen mais condamné à courir sous le drapeau japonais. Cependant c’est un noir américain, Jesse Owens, qui allait être applaudi comme mettant à mal la prétendue supériorité d’une race blanche aryenne.

 

Peu après, en 1941 et dans le journal de Bédé HURRAH ! apparut un surhomme dont l’équipement ne ressemblait pas à celui habituellement porté par les héritiers de SUPERMAN. Au lieu d’un collant moulant sa musculature, ce super héros était vêtu comme un sportif : gilet ou tricot de sueur, short et chaussures à crampons. Peut-être les vrais champions de la course à pied qui avaient enthousiasmé les publics pendant les Jeux Olympiques dans Berlin, avaient-ils donné l’idée d’inventer, pour divertir les enfants, un nouveau surhomme : FRANCOIS L’IMBATTABLE.

 

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Aujourd’hui le souvenir de Jesse Owens est utilisé par certains politiciens africains lorsqu’ils veulent dévaluer  les mérites des hommes blancs lors des Jeux Olympiques de Berlin année 1936.

 

Mais, tiens : savez vous que le « coup du Père François » existe réellement ? Il s’agit d’une pratique de combat de rue connue en ju-jitsu et qui fut d'abord utilisée par les « apaches » parisiens venus des fortifs pour casser la nuque du bourgeois noctambule.

 

Doc Jivaro

30/10/2022

Tarzanide n° 539

 

Le melon oui ; la citrouille non !

 

Hier, Séoul, c’était Halloween, la fête aux potirons, aux citrouilles dont je n’apprécie pas le goût. La fête aux sorcières en même temps. Venue de l’Amérique du Nord mais d’origine païenne européenne et vaguement récupérée par la chrétienté. Mais pour ce qui est de la France, notre pays, ce n’est guère qu’aux lendemains de Mai 68 que la bande dessinée s’intéressa à Halloween notamment dans la série américaine Peanuts republiée dans le mensuel Charlie, dont les rédacteurs s’engraissaient des séries BD capitalistes tout en insultant le … capitalisme.

 

Lorsque le dessinateur Burnes Hogarth pensa abandonner en 1947 TARZAN à son collaborateur Rubimor, il inventa deux personnages, l’un DRAGO, l’autre MIRACLE JONES, celui-ci comique, gringalet à lunettes.

 

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                                                                         Edition année 1976

 

Cette série loufoque n’obtint pour ainsi dire aucun succès. Mais comme nous venons de signaler l’existence d’Halloween et que dans Miracle Jones apparaît, obsédante et sexy, une jeune sorcière dotée d’une silhouette de « vamp » nous ne manquons pas de rappeler que dans le monde artistique LA vampire occupe une place précédant celle du vampire. N’en déplaise à Nosferatu fantôme de la nuit.

 

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Bien assise sur son manche à balai la sorcière Hazel emporte le petit bonhomme Miracle Jones auquel elle va peut-être faire subir les derniers outrages. Dans les spectacles destinés à la famille, les prostituées dites femmes de mauvais vie apparaissent sous l’aspect de fées méchantes et maquillées par opposition totale aux fées les plus gentilles : La Fée Clochette ou encore la Fée Bleue. Mais tous les messieurs savent que la plus recherchée d’entre toutes c’est encore la fellation.

 

Le jour d’Halloween des gamins et des gamines viennent tirer la sonnette chez vous.

 

- Donnes moi des bonbons ou je te jette un mauvais sort !

 

Une bonne éducation qui encourage au deuxième acte : Donnes moi ton fric ou je te casse la gueule !

 

Halloween ? Pouah !

 

Doc Jivaro

 

11/10/2022

Tarzanide n° 538

 

ENCORE LUI !

 

De façon inattendue, les Évènements gauchistes de Mai 68 en France apportèrent des rééditions nombreuses relatives aux aventurlures de TARZAN, personnage mythique créé par une liberté de la Presse capitaliste américaine. Autant dans les bandes dessinées que les romans et le cinéma le héros détesté par les socialo-communistes et par les religieux catholiques, fit sa réapparition après une dizaine d’années de censure.

 

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J’appris à connaître l’ancienne librairie « L’œil Écoute » du Quartier Latin pendant l’année 1975 et je m’y payais, entre autres, trois quatre numéros de TARZAN, ÉDITION CENISIO venue de Milan. La collection complète ne compte que 15 numéros. Le numéro 11 contient une BD publiée de mars 1931 à septembre de la même année, l’ensemble signé par REX MAXON. La page numérotée 33 et celle non numérotée en troisième de couverture nous informe de la biographie de ce dessinateur moins connu du grand public que le sont  FOSTERS et HOGARTH. Moins connu, certes ! mais dont je parie qu’il réalisa une quantité de dessins TARZAN supérieure à celle de ses deux concurrents réunis.

 

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Vous ne lisez pas l’italien ? Moi de même. Je ne pris jamais langue avec Sophia Loren et, donc, pas non plus avec le parler maternel de Mussolini.

 

Doc Jivaro

 

09/10/2022

Ménage d’automne

En plus de commentaires relatifs au Bog Bar Zing, un lecteur fidèle m’a adressé un de ses poèmes du jour. Avec son autorisation et signé d’un de ses pseudonymes : Ardillon, j’en communique la versification.

 

Ma mie se fait proprette.
 
Exilé à la fenêtre,
Je vois passer le cantonnier
Qui à grand coup de balais
Redonne bonne mine aux pavés
 
Adieu feuilles et bouts de papiers,
Petits débris de chiens pressés
Les graviers s’en vont à vau l’eau
Bondissant dans le caniveau
 
Dans le soleil rayonnant
A chaque mouvement du balai
L’eau jaillit d’éclaboussement
Perles fines de l’instantané
 
Gratifiant ses façons de gondolier
D’un balancement chaloupé
J’entends chanter le préposé
Le torse avantageux à souhait…
 
« 
Quel beau métier que cantonnier
Bien vu de mes administrés
Quand je tiens le haut du pavé
Je suis le maitre du ballet …»
 
Suivant la pente de l’avenue
Il tourne le coin et disparait
Mais sa chanson emplit la rue
Rebondissant sur les  pavés
 
Les derniers mots se sont perdus
Dans le fracas d’un camion
Diesel à moitié essoufflé
Bringuebalant sur le pavé
 
Les relents d’échappement
Me font reculer prestement
Je dis au revoir à ma rue
Ma mie a fini sa toilette